Christian Vanhenten
6 avril 2011

La victoire par la modélisation des meilleures pratiques

D’aucuns pensent que l’on ne peut atteindre le sommet qu’en écrasant les autres. Ceux-là doivent constamment rester sur leurs gardes et tenir à l’oeil celles et ceux qui le suivent. Lorsque notre pensée reste bloquée dans le paradigme du combat où il faut nécessairement un vainqueur et un vaincu, un gagnant et un perdant, il n’est d’autre solution que de voir toute personne compétente comme un concurrent, un rival. Ce faisant nous occultons une autre réalité, celle qui consiste à voir nos expériences comme autant d’opportunité de rencontrer de nouveaux savoirs-faire. Ceux-là même que l’on voyait comme des rivaux deviennent des occasions de nous questionner sur nos propres compétences et la manière de les développer. Les organisations sont constamment confrontées au transfert de connaissance. Les juniors doivent apprendre des seniors de manière à assurer la continuité du savoir-faire. Ce transfert de connaissance et d’expérience doit s’effectuer dans un climat de coopération bien compris. C’est là que se rencontrent Méta-PNL et AïkiCom La Méta-PNL est une approche de la PNL (programmation neuro-linguistique) qui est centrée sur la modélisation. La modélisation consiste à identifier dans une compétence humaine, les caractéristiques qui font qu’un comportement est plus efficace qu’un autre et à définir une stratégie pour transférer ses caractéristiques à d’autres personnes. Ainsi un vendeur expérimenté pour être modélisé pour transférer son savoir-faire aux nouveaux vendeurs. Un consultant senior deviendra ainsi un modèle, une référence au sein de l’organisation pendant que les juniors améliorent leur compétences. Le processus de modélisation de la Méta-PNL exige un certain savoir-faire qui peut être enseigné à tous les acteurs de l’organisation de manière à assurer un flux constant de transfert de connaissance au sein de l’organisation. L’AïkiCom complète la Méta-PNL en contribuant à créer un climat favorisant ces transferts de compétences. Dans un climat conflictuel ou fortement concurrenciel, les acteurs auront tendance à faire de la rétention d’information. Quand l’heure est au “chacun pour soi” il est illusoire d’espérer un partage de connaissance et d’expérience. Lorsque les acteurs comprennent l’économie d’énergie apportée par l’attitude Aïki, la coopération devient un facteur d’efficacité redoutable.

“If two people meet and exchange one dollar, both leave with that same one dollar. If two people meet and exchange an idea, both leave with two ideas” traduction: Si deux personnes se rencontrent et échange un dollar, chacun repart avec le même dollar. si deux personnes se rencontrent et échangent une idée, elles repartent avec deux idées.